Famille JAUBART-ROUSSET

Fait et récité par Me Jean Raoul, notaire royal, à Saint-Chély, maison d'habitation d'Antoine Salettes.

Présents

• Charlotte Solpy, mère de l'épouse, l'assiste
• Mre André Chastang, curé et docteur en sainte théologie
• Mre Jacques Cayla, prêtre docteur en sainte théologie
• Sieur Jean Parry, docteur en médecine
• Jacques de Michel, sieur de la Védrines
• Jacques Pouget, bourgeois de Saint-Chély
• Me Jean Solpy de Prunières
• Jean Savy, frère de l'époux
• Jean Eble, des Bessons

Dispositions
Charlotte Solpy, épouse et héritière de feu Jean Ponsonnailles, stipulant et acceptant aux charges et conditions portées par le testament de Jean Ponsonnailles par moi [Jean Raoul] notaire daté du 19e juillet dernier, et la me?? formé ladite Charlotte Solpy l'avoir réservé après le décès de sondit feu mari, conformément à l'imig(re)?? qui fut fait moi [Jean Raoul] notaire le 28e dudit mois, ladite imi?? d'hérédité ladite future épouse du consentement de jouir futur époux et de lui autoriser et tant que de besoin, aux dites conditions suivantes:
Ladite Solpy se réserve la portion annuelle tant qu'elle vivre et ne pourra vivre avec ladite future mariée la quantité de trois cestiers blé seigle mesure d'Apcher, une chemise tous les ans, une robe de deux en deux ans, un pied de chair? et poitrine? salée du poids de vingt livres, permis de prendre du bois, du l??, des choux ou raves pour son usage, plus la somme de neuf livres et la nourriture [???] y prendre le lait.
En cas ne pouvoir vivre ensemble lesdits futur époux seront tenus lui bailler trois quart de maison dans le partement de la maison paternelle, aux conditions ou pactes que nonobstant ci dessus lesdits futurs époux et ladite Charlotte Solpy seront tenus de vivre ensemble.
De plus, ladite Charlotte Solpy en faveur du présent mariage donne et constitue en dot de son chef a ladite Jeanne Ponsonnailles sa fille future épouse [...] la troit?? de sa dot qu'elle a reconnu sur les biens de sondit feu mari, et aussi la moitié des charges et légitimes [...]

La future épouse gagnera sur les biens du futur époux la somme de cent livres, et au contraire le futur époux sur les biens de la future épouse la somme de cinquante livres payables au survivant un an après le décès du prémourant.